poèmes courts

Poème court - banlieue n° 1

La Seine s'étend 
/ Dans la promesse du jour
 / Antique et tranquille
Poème court - banlieue n° 2

Frissons d'ailes au raz de l'eau
 / L'envol des canards
 / Dans le jour qui coulisse.



Poème court - banlieue n° 3
Piverts, corbeaux matinaux

Bavardages d'oiseaux

Le train de banlieue siffle.


Poème court - banlieue n° 4
La Seine sereine
s'enflamme au soleil couchant
mon coeur apaisé
Poème court - banlieue n° 5
Sur un rayon de soleil
Le bateau dépose
Sa traîne scintillante.
Poème court - amour
Les draps glissent sur l'aube
Mes mains te cherchent
Frissons, le désir


Poème court - ennui

Train de novembre / Rythme la mélancolie / Triste dimanche.
Poème court - déprime
Sans lune, ma vie
Dans l'espace bat mon coeur
J'écoute ma nuit.

Poème court - devant la fenêtre à l’est

Le thé chaud dans la tasse

Arabesques matinaux

Le soleil m’ébloui.


Poème court - montagne n° 1

Aux premières heures 

l’aura de la montagne tisse

Sa brume filandreuse.


Poème court - montagne n° 2

Un pas après l’autre, 

jusqu’aux premières neiges éternelles

Je porte ma prière. 

 

Poème court - montagne n° 3

En robe platine

La montagne scintille 

Ses adieux à la nuit.


Poème court - montagne n° 4

Hier encore,

J’étais sur un sommet

Et j’admirais le monde. 


Poème court - montagne n° 5

Demain encore

Au plus près du ciel

Je m’aventurerai.


Poème court - montagne n° 6

Je prie le Dieu 

Auquel je ne crois pas

Et toujours il m’écoute.


Poème court - montagne n° 7

Dur est le sentier 

Fervente est la prière

Sinon à quoi bon ?

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

A Vous

À vous Mes amants d’occasion, Mes amis sexuels, Mes fugaces passions, Mes tendres infidèles. Je me souviens de vous, De ces temps insouciants  Des amours sans tabous  Et sans engagement. Je me souviens de vous, Quelques rares chagrins, De vos tendresses surtout  Mais de promesses point. Quand il m’est arrivé De me perdre en chemin Et par erreur tombée  En de mauvaises mains, Je le sais maintenant, Votre virile douceur  Avait semé céans Une graine de bonheur. Je vous fais un aveu: En croyant me voler  Vous m’avez pris si peu. Vous m’avez tant donné ! Vos étreintes délicates De géants paternels Vos désirs diplomates Pour le jeu passionnel, Je m’y suis trouvée belle Et vous me l’avez dit Du fond de vos prunelles  Et jamais démenti. Car m’avez vous quittée ? Un jour dit : c’est fini ? Vous m’avez bien aimée Et de vous j’ai appris.  Je me suis accusée À tort d’inconstance De m’être éparpillée D’aimer en alterna...
Lire la suite

Mercredi

La pluie en gouttes lourdes martèle le toit Me réveille avant l'heure. J'écoute la nuit : Une voiture passe, un chien aboie. Des sons noyés, des échappées de bruits. Mon souffle, mon cœur souligne le silence Capitaine au long court de ma mélancolie Errante. Du refuge de tes bras, en carence. Il me manque toi ce matin dans ma vie. La pluie en gouttes lourdes martèle le toit Je suis réveillée. La ville s'ennuie Un volet lointain claque sur mon émoi Dans les premières lueurs de ce mercredi gris. Ton odeur sans le son de tes vagues respires Ma joie est au reflux. Ma chambre est orpheline. Les ombres en partance te racontent et m'inspirent Ton absence est douce. Par elle je t'imagine. Il me faudra l'aurore et sa houle efficace Sur le flot supportant cette journée naissante. Naviguer jusqu'au soir jusqu'à ce que s'efface Le souvenir même de cette pluie blessante.
Lire la suite